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Le courage et la clairvoyance : à ces deux vertus, la Revue Des Deux Mondes consacre son numéro de mars 2023, à la faveur d’abord, d’un entretien exclusif de l’écrivain algérien, Boualem Sansal, accordé à Franz-Olivier Giesbert, puis de la publication d’une interview inédite de Simon Leys, pourfendeur de la « maolâterie » qui dans les années 1970 et 1980, ensorcela l’intelligentsia.
A l’heure où l’Algérie semble renouer avec la dictature, il faut écouter la parole de Boualem Sansal, tour à tour ingénieur, chef d’entreprise, fonctionnaire avant de devenir écrivain à la fin du siècle dernier pour contrer la montée de l’Islamisme dans son pays et dans le monde.
Sans peur, celui qui vit reclus en banlieue d’Alger met en garde la France « pleine d’islamistes, pires que les nôtres ». « L’islamisme est comme le gaz, il occupe tout l’espace qui s’offre à lui. (...) Ses adeptes ne sont plus seulement dans les mosquées, ils investissent la ville, la société civile, la politique, les médias », s’inquiète l’auteur du décapant Gouverner au nom d’Allah : islamisation et soif du pouvoir dans le monde arabe.
Il dénonce aussi l’Europe, cette « construction faible et fragile », qui s’est « accommodée de l’islamisme » et est en proie à l’entrisme des Frères musulmans.
Dédié à la Chine, notre dossier revient sur l’aveuglément, il y a quelque quarante ans des milieux intellectuels vis-à-vis de Mao. « La Révolution culturelle inaugurera mille ans de bonheur », s’enflammait une des figures de proue de cette « maolâterie ».
A contre-courant, le sinologue belge, Simon Leys, fût à l’époque bien seul pour s’élever contre le maoïsme mondain et dénoncer la réalité sanglante de la Révolution culturelle.
Alors rédacteur en chef de Lire, Philippe Delaroche réalisa, quelques mois avant sa mort en 2012, une longue interview de Simon Leys, mais par un mauvais concours de circonstances, le texte n’a jamais paru. Pour la première fois, cet entretien, dans lequel l’auteur des Habits neufs du président Mao retrace son itinéraire avec humilité et drôlerie, est rendu public.
Simon Leys avait qualifié de « dictature post-totalitaire » la Chine de Xi Jin Ping. Nos articles sur l’aversion du leader chinois pour les valeurs occidentales et sur le sort réservé à Liu Xiaobo, prix Nobel de la paix 2010, mort en prison faute de soins, atteste une fois encore de sa clairvoyance.
Et parce que son « rire voltairien, sa légèreté ormessionnienne et ses fulgurances » nous manquent déjà, la Revue des Deux Mondes publie l’ultime interview donnée quelques jours avant Noël par Philippe Tesson, décédé le 1er février à l’âge de 94 ans. Cet esprit libre et génial, qui dirigea deux quotidiens, Combat, le journal d’Albert Camus, et le Quotidien de Paris qu’il fonda ensuite, y raconte son ascension dans la presse, son amitié avec son compatriote Ch’ti Pierre Mauroy, son « moment » avec François Mitterrand et, surtout, sa passion pour le théâtre, qu’il érigeait en « raison de vivre ».
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