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C’est un vent mauvais qui nous vient d’Amérique. Insidieusement, il gagne en puissance, gonfle les voiles des médias, de l’école, du féminisme, des universités ou de la création artistique. À l’origine, l’ambition était belle : éveiller nos consciences aux injustices sociales, aux discriminations raciales, aux inégalités de genre. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Nébuleux, le wokisme a muté en idéologie inquisitrice, excessive et policière dont les foudres s’abattent sur un Occident, forcément privilégié et raciste ou sur des mâles blancs, nécessairement libidineux et carnivores. Coûte que coûte, il faut rééduquer nos cerveaux.
Dans ce numéro, nous explorons les bastions wokistes, avec leurs oukases et leurs grands ciseaux. Comme cette exigence de représentativité qui a visé une pièce de théâtre à Toulouse où des protestataires n’ont pas supporté que le texte d’un auteur trans soit interprété par une actrice qui ne l’était pas. Aux États-Unis, pour être éligible aux Oscars, il faut désormais passer avec succès l’épreuve des quotas ethnique et sexuel. En France, l’Arcom ou le Centre national du cinéma se mettent au diapason, normes d’inclusivité et de diversité sous le bras. En littérature, un homme qui parle des femmes se rend-il coupable d’appropriation culturelle ? Faut-il pendre l’usurpateur Flaubert qui a écrit au nom de Madame Bovary ? Faut-il brûler des livres?
Souvent appréhendé comme un sujet parisien, circonscrit aux sphères intellectuelles, le wokisme prospère aussi en région : « Wokisme basta », a-t-on pu lire sur les murs de la mairie de Bastia tandis que la MJC (Maison des jeunes et de la culture) de Mérignac a récemment proposé aux ados un stage de drag-queen.
Ce flicage des idées a son jargon, foisonnant et obscur, comme un signal de son intelligence supérieure et de notre ignorance honteuse : intersectionnalité, inclusivisme, décolonialisme, genrisme, déconstruction, mysoginoire, androcentrisme... Parlez-vous woke couramment ? Non, mais cette confusion vous fragilise, vous culpabilise. CQFD.
Il aurait eu 100 ans cette année. Intellectuel engagé et défenseur résolu de la démocratie libérale, Jean-François Revel, « Benjamin Constant du XXe siècle », était un grand pourfendeur de l’étatisme, dont le regard sur la France contemporaine, interventionniste et dispendieuse, serait sans aucun doute critique.
Dans les pages de la Revue des Deux Mondes d’avril, découvrez aussi la reconversion de nos Généraux, nouvelles stars des médias et des librairies. Et faites un détour par Tokyo, mégalopole fascinante, trépidante et courtoise, élégante et insolite. Allons y flâner, marcher sans but. Bura, bura disent les Japonais.
Bonne lecture.
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